Un point sur ma pratique, bref bilan de l’expérience à ce jour.
avec tout le cheminement et les réflexions que cela soulève.
Je parle ici de son de la voix et la résonance du corps.
Intention - direction
La base est l’intention que l’on insuffle dans la pratique. Sans cela le son sera bénéfique grâce à la respiration, à la détente qu’il procure physiquement, mais sans allez vraiment en profondeur purifier les mémoires ou programmes qui peuvent désaxer et/ou fragmenter la pleine expression de l’Etre.
C’est important de prendre un temps pour sentir ce qui est là, comment je suis, quel sont mes besoins? Quels sont dans ma vie les enjeux sous jacents en cette période ? pour définir l’intention et accessoirement la pratique qui s’y prête le mieux.
Plus l’intention est claire, ciblée plus elle draine l’énergie de manière précise.
Exemple d’intentions :
La plus simple : AMOUR
Moule voyellique
Pour former les harmoniques le volume de la bouche est important ( le formant de la bouche donne la qualité de la voyelle c’est la aussi une direction cf. article sur les son sources.) Il peut être bien au départ d’exagérer les ouvertures même si il y a quelques tensions, le son fait ensuite son passage et adoucit les éventuelles crispations. A force de pratique la juste position s’inscrit dans le corps et l’ouverture, la mâchoire, le port de tête et la nuque s’ajustent,
A son passage le son sculpte la verticalité.
Intensité- sensation de résonance, laisser sonner le son
C’est mieux de commencer par un son pas trop fort pour bien l’intérioriser, qu’il colle aux parois pour peu à peu prendre de l’amplitude dans le souffle.
Ca évite d’être dans le vouloir faire, qui va souvent avec le contrôle et le passage en force.
Une petite porte, le minimum pour favoriser le plein contact, la présence et l’écoute.
C’est intéressant d’observer en toute neutralité comment on se laisse inspirer aussi là…ça en dit long !!
Observer le trajet du souffle dans sa pulsion naturelle car elle est pleine et juste, quelle zone est libre ? ou est ce que je bloque retient ? Ou est ce que je prends et habite l’espace?
Dans l’inspire et l’expire souffle libère, il gagne des espaces dans le corps et même au-delà.
Il me semble que tout se joue dans l’entre deux de l’inspir et l’expir, c’est ici que l’on inhibe toute impulsion c’et ici que l’on s’abandonne, que l’on écoute. Mais ce serait approfondir…
Le son n’est finalement qu’un vecteur d’intention, sa vibration est plus dense que l’énergie de la pensée qu’il porte, il féconde ainsi la matière, tel un catalyseur d’énergie.*
Le son devient plus ouvert, il résonne alors dans des espaces au-delà du corps. Dans ma sensation, c’est comme si petit à petit je fusionnais avec des amas d’énergies plus ou moins stagnant dans les différentes couches de mon aura ( ?j’imagine), pour les remettre en vibration ( belle démonstration de ce qu’est se rassembler, se réunifier )
Quelques repères de sensation et d’images suggestives qui me sont propres :
- le son sonne à l’extérieure, s’ouvrir, prendre appui dessus, le laisser rentrer et non pas le générer
- paradoxalement l’idée de donner/offrir son son peut permettre la juste projection
- placer le son devant derrière autour, loin et non dans la bouche
- ne pas s’attarder sur la qualité du son mais rester dans l’intention
- lâcher dans l’expire du son et fondre les tensions dans le hara
- connexion bouche –bas ventre et appui colonne d’air jusque dans la terre (ouverture périné)
etc…
Plus on s’unifie plus le son a des harmoniques, plus il vibre haut, tranche, purifie, et ouvre la conscience.
Ainsi on peut faire l’expérience de la « résonance » d’un lieu (j’entends par là en se connectant à son énergie vibratoire par cette sensation, pas simplement son acoustique, quoiqu’il y a peut être des liens ?) du coup j’ai la sensation de pouvoir aussi faire sonner, chanter la résonance du vivant de cette manière. (énergie de la nature ou autre c’est là ou ça me pose beaucoup de question, par ce que qu’est ce que je connecte vraiment ? quelles limites à cela ? quelles intentions ?…mais ce n’est pas le sujet ici non plus lol.)
La particularité est que j’ai en permanence une sensation d’absolu avec le son
–résonance absolue – comme un espèce d’appel du Tout, Reliance. Ce n’est pas un problème en soi, c’est même plutôt bon ; encore faut il être capable de ne pas s’obstiner dans cette quête perpétuelle armé de volonté, de résultat, en recherche de cette connexion que je sens au-delà, finalement la provoquer sans lâcher et se prendre une vautre au retour à hauteur des marches qui non pas été gravi.
Là j’ai un peu de boulot.
Le challenge est de rester dans l’intention, détacher de ce qui ce passe même si il y a perceptions ou manifestations. Intention Action Lâcher prise.
Ecoute et abandon, enseignement, passages et transmutations
S’abandonner dans la vibration du son. Contrairement à d’autre pratique de méditation je trouve qu’il est plus facile de s’abandonner car il suffit d’écouter pleinement et se laisser immerger. C’est là ou le son délivre de réel enseignement et montre la voie tant les passages qu’il prend dans le corps que dans le cheminement intérieur lors des éventuels processus de transmutation. Dans une pratique il y a parfois des traversées : douleurs, tension, mental discursif, voix qui déraille, nausée, des émotions qui se pointent etc…
La manière de le gérer est un réel apprentissage (qui n’est que métaphore ;).)
- être avec ce qui se présente
- accepter sans réagir (accepter dans l’amour permet de réintégrer l’énergie)
- utiliser son pouvoir créatif pour faciliter les passages : c’est la ou l’imaginaire et la connexion au subtile est une grande aide (couleurs, visions inspirée de la nature ou même les fées qui viennent parfois te recoudre à coup de fil de lumière, sans parler des anges, c’est infini...
- en cas de grande détresse je demande simplement de l’aide aux énergies bienveillantes qui m’accompagnent même si je ne les discerne pas.
Cela ne se joue pas à tous les coups, il faut pratiquer suffisamment longtemps pour permettre de contacter pleinement ce qui est là. 20 minutes c’est pas mal, mais plus on pratique régulièrement plus le temps se réduit. L’action du son peut être très puissante et instantanée, le reste c’est une question de disposition. On peut gagner des années de thérapie en une seconde … !
La pratique en groupes peut être très puissante aussi, le taux vibratoire monte rapidement, l’intention et les énergies se conjuguent et portent chacun à lâcher au delà de sa conscience ordinaire. C’est une réelle force à laquelle peuvent s’allier d’autres énergies d’autres plans vibratoire et/ou d’autres espace- temps: lignées familiales, esprit de la nature/ élements, énergies animales, êtres de lumières, non terrestre etc, l’intention ou même le son lui même (si il s’inscrit dans un pratique sacrée ancestrale) peuvent contacter des égrégores lumineux.
Enfin tout ça n’est que le témoignage de mon vécu intérieur, le réel???
quelle réalité?
Champs d’application :
On peut approcher la pratique de son de différentes manières, ici je parle surtout de Sons sources et de chant harmonique qui s’inscrivent plus dans une démarche de Yoga, mais cela peut s’appliquer dans le cadre de l’improvisation libre par exemple ou de chant méditatif à caractère répétitif (avec des paroles si possible lumineuse, parce que les chants militaires peuvent tout à fait convenir pour mettre dans un etat non mental mais c’est pas trop connecté !)
Ici on utilise la voix, je sais par mon expérience que c’est applicable aux instruments à vent (ce n’est que le prolongement) et même tous autres instruments j’imagine dans la mesure ou l’intention est la. Dans ce que je sens c’est comme si le bio champ de la personne fusionne avec la vibration du son de l’instrument, mais je n’ai pas encore trop exploré pour tout ce qui est percussion (et oui il va falloir y descendre dans la matière !).
L’intention prime après le reste s’inscrit dans une disposition de pratique intérieur qui peut s’appliquer à toute activité.
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*C’est une marche pour connecter et aligner les plans (on oublie souvent que tout est une question de fréquence vibratoire : la lumière et les couleurs, ultra son harmonique, son audible par l’homme puis infra basse de plus en plus séquentiel pour aller vers le rythme puis la densité de la matière) (D’ailleurs si on développe chaque chose est donc une énergie dont on peut percevoir le son mais c’est pas le sujet tout de suite )
Et le verbe devient chair…